E&F Consulting, votre partenaire stratégique pour le décret tertiaire
Face à l’urgence climatique et à un cadre réglementaire de plus en plus exigeant, le décret tertiaire impose une transformation profonde et progressive des usages énergétiques des bâtiments de plus de 1 000 m². Réduction des consommations, déclaration annuelle sur OPERAT, justification des plans d’action, maîtrise des risques réglementaires… cette démarche peut rapidement devenir complexe sans accompagnement expert.
Chez E&F Consulting, nous accompagnons nos clients à chaque étape de leur mise en conformité, en transformant cette contrainte légale en opportunité de performance durable. Grâce à une approche globale, structurée et personnalisée, nous assurons l’audit, la stratégie, la déclaration réglementaire et le suivi des résultats sur le long terme.
Notre valeur ajoutée ?

Une expertise réglementaire pointue, une parfaite maîtrise des outils de suivi, et une capacité à mobiliser les bons leviers financiers pour maximiser votre retour sur investissement. De la conformité à l’exemplarité, nous faisons du décret tertiaire un levier stratégique pour renforcer votre impact environnemental, votre compétitivité et votre image.
Planifions un atelier de 60 min pour évaluer vos risques, vos gisements et les gains activables en 90 jours.

Qu’est-ce que le décret tertiaire ?
Le décret tertiaire, également appelé dispositif Éco Énergie Tertiaire, est une obligation réglementaire française issue de la loi ELAN (2018). Il est encadré par le décret n°2019-771 du 23 juillet 2019 et intégré dans le Code de la construction et de l’habitation.
Objectif:
Réduire progressivement les consommations d’énergie finale des bâtiments à usage tertiaire de plus de 1 000 m², selon des objectifs ambitieux :
–40 % d’ici 2030
–50 % d’ici 2040
–60 % d’ici 2050
Les économies doivent être mesurées par rapport à une année de référence choisie entre 2010 et 2020, et les données doivent être déclarées annuellement sur la plateforme OPERAT, gérée par l’ADEME.
Quelles sont les évolutions clés du décret tertiaire en 2025 ?
L’année 2025 marque une phase de consolidation réglementaire pour le décret tertiaire. Voici les points majeurs à anticiper :
- Contrôle renforcé des données OPERAT : fiabilité, complétude et cohérence des déclarations
- Sanctions pour non-conformité : injonctions, amendes administratives, et dispositif de “name and shame”
- Examen approfondi des plans d’action : toute stratégie de réduction devra être techniquement, économiquement et écologiquement justifiée
- Suivi des corrections engagées : les entreprises doivent démontrer des actions concrètes depuis les premières déclarations 2022-2023
Les entreprises doivent passer d’une simple déclaration à une stratégie en énergie active, mesurée et pilotée.
Quelle est la réglementation du décret tertiaire ?
Le décret repose sur deux principes fondamentaux:
- Obligation de résultats :
- Réduction en valeur relative (par rapport à l’année de référence choisie)
- Ou atteinte d’un objectif en valeur absolue fixé par arrêté pour chaque type de bâtiment
- Déclaration annuelle sur OPERAT :
- Date limite : 30 septembre de chaque année
- Données à fournir : consommations d’énergie, surface, année de référence, plan d’actions si nécessaire
Le dispositif s’applique à tout bâtiment (ou ensemble de bâtiments) à usage principalement tertiaire, public ou privé : bureaux, commerces, hôpitaux, établissements scolaires, hôtels, entrepôts logistiques, etc.

Qui est concerné par le décret tertiaire ?
Sont assujettis :
- Les propriétaires et/ou occupants de bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m²
- Les bailleurs, gestionnaires d’actifs, exploitants, locataires selon leur rôle dans l’usage énergétique
- Les sites multi-bâtiments si la somme des surfaces tertiaires dépasse 1 000 m² (site fonctionnel)
Y compris :
- Les enseignes commerciales multi-sites
- Les banques, assurances, chaînes de santé ou de restauration
- Les collectivités territoriales et établissements publics
Les copropriétés ou bâtiments mixtes (tertiaire + résidentiel) sont assujettis uniquement sur la part tertiaire supérieure à 1 000 m².
Qui n’est pas concerné par le décret tertiaire ?
Ne sont pas concernés :
- Les bâtiments exclusivement résidentiels
- Les lieux de culte
- Les constructions temporaires (type modulaire, chantier…)
- Les sites classés pour raison de sécurité nationale
- Les exploitations agricoles, sauf si elles disposent d’un espace tertiaire (accueil, vente…)
À noter : un bâtiment de 800 m² n’est pas assujetti seul, mais peut le devenir s’il est regroupé dans un ensemble fonctionnel > 1 000 m².
Quelles obligations pour les bâtiments industriels ?
Les sites industriels ne sont pas exclus par défaut. Si une activité tertiaire y est exercée (bureaux, showroom, accueil, formation…), cette zone est assujettie si elle dépasse 1 000 m² cumulés.
Conditions spécifiques:
- Installation de sous-comptages pour distinguer les usages (tertiaire vs production)
- Déclaration des consommations énergétiques par zone
- Élaboration d’un plan d’action propre à la zone tertiaire
Les industriels doivent donc cartographier et segmenter leurs usages énergétiques avec précision.
Comment se conformer au décret tertiaire ?
La mise en conformité passe par plusieurs étapes techniques, réglementaires et organisationnelles. Un accompagnement par un cabinet de conseil spécialisé est recommandé pour garantir la fiabilité du processus.
Accompagnement type proposé par E&F Consulting :
Phase 1 – Audit de conformité
- Vérification de l’assujettissement
- Définition du périmètre et des bâtiments concernés
- Collecte et structuration des données énergétiques
Phase 2 – Déclaration sur OPERAT
- Aide au choix de l’année de référence
- Téléversement des données
- Appui pour choisir entre valeur relative ou valeur absolue
Phase 3 – Élaboration du plan d’action
- Propositions de travaux et d’optimisation (isolation, GTB, éclairage, régulation…)
- Évaluation des gains énergétiques et du ROI
- Hiérarchisation des actions selon la rentabilité et l’impact carbone
Phase 4 – Suivi annuel et reporting
- Mise à jour des consommations
- Justification des écarts ou retards
- Pilotage des engagements sur 2030 / 2040 / 2050
Quels risques en cas de non-respect ?
En cas de non-déclaration ou de non-respect des objectifs :
- Injonction administrative par l’ADEME
- Amende forfaitaire (jusqu’à 7 500 € par entité concernée)
- Mention publique des contrevenants (name and shame)
Le risque réputationnel devient aussi important que la sanction financière. Il est donc stratégique d’anticiper et piloter sérieusement la trajectoire énergétique.
Pourquoi se faire accompagner par E&F Consulting ?
✔ Expertise réglementaire pointue (ELAN, décret tertiaire, OPERAT)
✔ Intervention multi-sectorielle : tertiaire privé, collectivités, industriels
✔ Maîtrise des outils de pilotage et de déclaration
✔ Vision stratégique long terme : de la mise en conformité à l’optimisation
✔ Conseil indépendant : pas de conflit d’intérêt avec les fournisseurs ou installateurs
✔ Accompagnement éligible aux aides (CEE, subventions régionales)

Eric COUPAYE
Ingénieur des Mines de Paris

Fodil BOUMERIDJA
Ingénieur des Mines de Paris