Maintenance des infrastructures et systèmes énergétiques
Maintenance des systèmes et infrastructures énergétiques des entreprises
Fiabilisez vos installations énergétiques (CVC, ENR, utilités, GTB) et réduisez vos coûts grâce à une ingénierie de maintenance orientée disponibilité, performance et décarbonation. E&F Consulting conçoit et pilote des modèles opérationnels mesurables (KPI, M&V, ISO 50001) pour des sites industriels et tertiaires complexes.
Nous accompagnons nos clients dans l’élaboration de stratégies de maintenance préventive et corrective afin d’optimiser les coûts tout en garantissant la fiabilité et la pérennité de leurs systèmes énergétiques.
Planifions un atelier de 60 min pour évaluer vos risques, vos gisements et les gains activables en 90 jours.
Qu’est-ce que la maintenance énergétique ?
La notion de maintenance énergétique n’est pas une expression strictement normée dans les textes réglementaires, mais elle est de plus en plus utilisée dans les milieux professionnels pour désigner deux réalités complémentaires :
1. Énergie liée aux opérations de maintenance (sens conceptuel)
Il s’agit de l’énergie consommée par les opérations nécessaires à l’entretien ou à la réparation d’équipements énergétiques (chauffage, ventilation, climatisation, pompes à chaleur, panneaux solaires…).
Cette énergie peut inclure :
- l’électricité utilisée pour les diagnostics ou essais de remise en service,
- l’énergie consommée par les machines en mode veille ou en redémarrage,
- les pertes énergétiques induites par des dysfonctionnements ou arrêts imprévus,
- les surconsommations temporaires liées à des réglages incorrects.
Dans ce sens, la maintenance en énergie” devient un levier d’optimisation intégré aux audits énergétiques industriels, en particulier pour les sites fortement automatisés.
2. Entretien de la performance énergétique (sens figuré)
On parle aussi de maintenance énergétique pour désigner l’ensemble des actions nécessaires à la préservation des performances énergétiques dans le temps. Un équipement mal entretenu perd en rendement et devient énergivore.
Dans ce contexte, la maintenance permet de :
- éviter les dérives de consommation,
- garantir la conformité réglementaire (décret tertiaire, RE2020…),
- assurer la longévité des équipements,
- prévenir les pannes coûteuses.
Quelles sont les missions d’un technicien de maintenance CVC (Chauffage – Ventilation – Climatisation) ?
Le technicien de maintenance énergétique est un acteur clé dans la stratégie de performance énergétique d’un bâtiment ou d’un site industriel. Il intervient aussi bien en maintenance préventive qu’en dépannage, avec une forte composante de suivi énergétique.
Entretien préventif
- Réalisation des visites périodiques selon les contrats
- Vérification des réglages, nettoyage, remplacement des pièces d’usure
- Anticipation des défaillances et optimisation de la durée de vie des installations
Maintenance corrective
- Diagnostic des dysfonctionnements
- Intervention rapide pour remettre en service les équipements
- Application des protocoles de sécurité avant et après intervention
Optimisation des performances énergétiques
- Contrôle des rendements des chaudières, PAC, CTA, panneaux solaires…
- Ajustement des consignes, équilibrage des réseaux
- Proposition d’améliorations : régulation intelligente, isolation, télégestion
Suivi et reporting énergétique
- Tenue des fiches d’intervention
- Analyse des historiques de consommation
- Utilisation de logiciels de GMAO ou plateformes de supervision énergétique
Veille réglementaire et conformité
Pourquoi une maintenance “stratégique” ?
- Disponibilité & continuité de service des systèmes critiques
- -10 à -25 % d’énergie grâce aux réglages, contrats et routines (ordre de grandeur selon périmètre)
- Allongement de la durée de vie des actifs et TCO maîtrisé
- Conformité & sécurité (réglementations, Système de Management de l’Énergie)
- Capex phasé et priorisé par la valeur (ROI, risques, émissions)
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Nos prestations
Ingénierie de maintenance & Asset Management
- Politique et plan de maintenance (préventif, conditionnel, prédictif)
- Arborescences, criticité, AMDEC, plans de rechanges et consignations
- Contrats de maintenance (CPE, MTBF/MTTR, pénalités, SLA)
Exploitation & optimisation continue
- Réglages CVC/GTB, pilotage des consignes, campagnes de mesures
- Mise au point post-travaux, recettes fonctionnelles, DOE
- Rituels de performance (hebdo/mensuel), audits de poste et tournées qualité
Data, GMAO & supervision
- Structuration GMAO (gammes, OT, temps passés, coûts)
- Intégration GTB/IoT et tableaux de bord (énergie, alarmes, dérives)
- Méthodes M&V et normalisation des consommations
ISO 50001 & conformité
- Cartographie réglementaire, SMÉ, procédures et formation
- Pré-audits et accompagnement à la certification
Méthode d’intervention
1. Cadrage (périmètres, risques, données, contrats)
2. Diagnostic flash (criticité, gisements techniques & organisationnels)
3. Feuille de route (0–24–60 mois), jalons & KPI
4. Déploiement (lots, quick wins, conditions d’arrêt)
5. Pilotage trimestriel & M&V des gains, recalage si besoin
Indicateurs suivis (exemples)
- Disponibilité systèmes critiques, MTBF/MTTR, taux d’OT préventif
- kWh normalisés / m² ou unité d’œuvre, intensité carbone
- Taux d’alarmes traitées, dérives GTB corrigées
- TCO par actif et coût de non-qualité évité
Secteurs & cas d’usage
Aéroportuaire, industriel, santé, enseignement, tertiaire complexe, collectivités.
Contexte typique : multi-sites, GTB hétérogène, contrats à optimiser, objectifs énergie/CO₂ ambitieux.
Quels bénéfices concrets pour votre entreprise ?
✔ Moins de pannes, donc plus de continuité d’activité
✔ Des économies sur la facture énergétique (jusqu’à 20 à 30 % selon les cas)
✔ Des équipements performants plus longtemps
✔ Une image d’entreprise responsable engagée dans la transition énergétique
✔ Un accompagnement sur les aides disponibles pour vos actions de rénovation
Pourquoi confier la performance de la maintenance en énergie de vos installations à E&F Consulting ?
Faire appel à un cabinet comme E&F Consulting, c’est bénéficier :
- d’une expertise pointue en performance énergétique,
- d’une approche globale intégrant diagnostic lié à la maintenance, et son optimisation,
- d’un accompagnement sur mesure, que vous soyez dans le tertiaire, l’industrie ou le secteur public,
- d’un reporting clair et exploitable pour piloter vos actions.
Nous intervenons dans une logique de résultat durable : réduction des consommations, amélioration du confort thermique, sécurisation des installations, conformité réglementaire.
Eric COUPAYE
Ingénieur des Mines de Paris
Fodil BOUMERIDJA
Ingénieur des Mines de Paris
Ils nous font confiance
FAQ
1) Quelle différence entre maintenance énergétique et maintenance “classique” ?
La maintenance énergétique se distingue par une approche orientée performance, efficacité et réduction des consommations, là où la maintenance classique se concentre principalement sur la disponibilité.
La maintenance énergétique ajoute une dimension performance (kWh, CO₂, TCO) aux routines classiques : consignes, GTB, réglages, M&V et arbitrages ROI/risques.
Elle intègre également la surveillance continue des dérives, la mesure des rendements des équipements CVC, le suivi des indicateurs d’énergie normalisée et la mise en place de routines préventives optimisées.
Cette approche permet aux entreprises de maintenir leurs installations au bon niveau de performance tout en réduisant leurs coûts d’exploitation et leurs émissions de CO₂.
2) Pouvez-vous travailler avec nos prestataires actuels ?
Oui, l’objectif est souvent de faire monter en performance les organisations en place sans les remplacer.
Oui. Nous alignons l’organisation et les contrats (SLA, CPE, pénalités, bonus-malus) pour convertir les recommandations en résultats durables.
Nous travaillons en coordination avec vos partenaires CVC, multitechnique, GTB ou ENR afin d’optimiser leurs interventions, renforcer le pilotage, clarifier les responsabilités et structurer les routines.
Cette collaboration permet d’améliorer la fiabilité, de réduire les dérives et de maximiser la valeur énergétique produite par les contrats existants.
3) Quels gains attendre sans gros CAPEX ?
Les économies sans investissement sont souvent les plus rapides et les plus rentables, car elles reposent principalement sur l’optimisation de ce qui existe déjà.
Des quick wins (réglages, séquences, contrats, routines) génèrent souvent -5 à -15 % d’énergie selon le site. Les investissements sont ensuite phasés par ROI.
Nous observons fréquemment des gains immédiats grâce à la correction des dérives de GTB, à l’optimisation des consignes CVC, au pilotage des équipements en période d’inoccupation et à la rationalisation des cycles de production.
Ces actions contribuent aussi à réduire les émissions de CO₂ et à améliorer la disponibilité des installations.
4) Intégrez-vous la GTB, la GMAO et/ou des capteurs IoT ?
Oui, car la performance énergétique moderne repose sur une approche data-driven.
Oui. Nous croisons GTB/GMAO/IoT pour prioriser les actions, fiabiliser la donnée et suivre les KPI (disponibilité, dérives, énergie normalisée).
Nous exploitons les plateformes existantes pour détecter les surconsommations, analyser les tendances, identifier les alarmes récurrentes et mettre en place un pilotage continu basé sur des indicateurs fiables.
L’objectif est d’obtenir une vision consolidée des installations techniques pour optimiser la maintenance, réduire les kWh et prolonger la durée de vie des équipements.
5) Comment sécurisez-vous la continuité de service des installations critiques ?
La continuité de service nécessite une approche structurée et une parfaite maîtrise des infrastructures techniques.
Par l’analyse de criticité, les plans de consignation, la redondance, la tenue de stock stratégique et des routines orientées disponibilité.
Nous y ajoutons des contrôles renforcés sur les équipements sensibles, une surveillance des dérives via GTB, des scénarios de bascule et une organisation de maintenance préventive adaptée aux systèmes critiques (CVC, froid, ventilations, réseaux).
Cette méthodologie permet d’éviter les arrêts imprévus et de sécuriser les installations les plus sensibles, notamment en milieu industriel et dans le tertiaire complexe.
6) Quel planning type pour une mise à niveau maintenance ?
Une mise à niveau de la maintenance repose sur un diagnostic initial, un plan d’action et un déploiement progressif.
En général 4–8 semaines pour cadrage + feuille de route d’un site type, puis lots de déploiement sur 6–24 mois selon l’ambition.
Cette progression est adaptée à la complexité du site, au niveau de maturité de la maintenance, à l’ancienneté des installations et aux objectifs énergie/CO₂.
Le pilotage par jalons (0–24–60 mois) permet de sécuriser chaque étape et d’assurer une montée en compétence durable.
7) Comment démarrer ?
La première étape consiste à clarifier le périmètre, les enjeux, les risques et les opportunités d’optimisation.
Un atelier de cadrage (enjeux, risques, données, accès) permettant une proposition détaillée : livrables, planning, coûts au taux journalier selon expertise.
Cet atelier sert également à évaluer l’état des installations, identifier les gisements d’économie, analyser les contrats et définir les KPI de performance.
Il constitue le point de départ pour structurer une démarche de maintenance énergétique cohérente, mesurable et orientée résultats.
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